comment empêcher la dictature de revenir par la fenetre?

par lalileche Mar 9 Avr - 3:22

Les sources indispensables du pouvoir en algerie

Le principe est simple.
le pouvoir a besoin de l’aide de ceux qu’il gouverne. Sans eux, ils ne peut assurer et maintenir les sources de son pouvoir politique. Ces sources comprennent :

L’autorité, la conviction, répandue dans le peuple, que le régime est légitime et que lui obéir est un devoir moral ;

Les ressources humaines, le nombre et l’importance des personnes et groupes qui obéissent, coopèrent, ou apportent leur assistance ,ce sont les partis participationniste, d'autant qu'il est utopique de parler de partis d'opposition sous un regime totalitaire,la voie loyale et realiste que nous avons choisi dans notre cas algerien est la confrontation politique et pacifique et qui a donné naissance a notre noble revolution.

Les compétences et connaissances, nécessaires au régime pour accomplir certaines tâches et fournies par des personnes ou des groupes coopérants ;souvent etrangeres.
les facteurs psychologiques et idéologiques qui amènent le peuple à obéir et assister un pouvoir
qu'ils savent illegitime

Les ressources matérielles, c’est à dire la capacité du pouvoir à contrôler la propriété, les ressources naturelles, les moyens financiers, le système économique et les moyens de communication et de transport .

Les sanctions, punitions, brandies ou appliquées, contre ceux qui désobéissent ou refusent de coopérer, afin d’assurer la soumission et la coopération nécessaires au régime pour exister et mener ses politiques.

Toutes ces sources, toutefois, dépendent de l’acceptation du régime, de la soumission et de l’obéissance de la population, de la coopération d’innombrables personnes et des multiples institutions de la société. ceci a toujours été impossible, il y a toujours cette ame rebelle qui someille en tout citoyen issu s'un peuple revolutionnaire

La pleine coopération, l’obéissance et le soutien renforcent la disponibilité des sources nécessaires au pouvoir et, par conséquent, augmentent sa prise sur la socièté.

À l’inverse, le retrait de la coopération populaire et institutionnelle aux dictateurs réduit ou supprime la disponibilité des sources du pouvoir desquelles dépendent tous les dictateurs. Sans elles, leur pouvoir s’affaiblit et finalement se dissout.

Naturellement, l'ensemble des responsables complices du pouvoir ou faisant partie sont sensibles aux actions et idées qui menacent leur perennité. Ils sont donc susceptibles de menacer et de punir ceux qui désobéissent, font grève ou n’acceptent pas de coopérer.Ils tentent des actions d'intimidation a l'instar des dernieres interdictions de marches en dehors du vendredi, arrestations de journalistes et meme le president de la LADDH canal historique, maitre salah dabbouz. Mais cela ne résout pas leur problème. La répression et même les brutalités ne mènent pas toujours au rétablissement de la soumission et de la coopération nécessaires au fonctionnement du régime.le tsunami populaire est plus fort.

Si les sources du pouvoir sont restreintes ou supprimées pendant une période suffisante, cela conduira à sa désintégration. Le pouvoir du dictateur s’éteindra, lentement ou rapidement, par « famine politique ».

quel que soit le type de dictature, le degré de liberté ou de tyrannie est fonction de la détermination des citoyensà être libres, ainsi que leur volonté et leur capacité à résister à l’asservissement.
les dictatures sont dépendantes de la population et des sociétés qu’elles gouvernent. ils ont un plus grand besoin de s’appuyer sur des habitudes de docilité répandues et fiables ; plus encore, ils doivent pouvoir compter en cas de besoin sur le soutien actif d’une part majeure de la population. (partis serviles dits du "pouvoir" et participationnistes,dits"opposition"

Machiavel disait que le prince « …qui a l’ensemble de sa population pour ennemi ne sera jamais en sécurité ; plus grande est sa cruauté, plus faible devient son régime. »

ici nous allons entrer dans le coeur du sujet pour inspirer nos concitoyens sur la maniere de finir avec cette pieuvre tentaculaire installée par le machiavel algerien que j'eviterais de nommer, une horde de desperados de pacotille servile et versatile, aussi vile qu'insignifiante

Les facteurs les plus importants qui permettent reduire le controle du pouvoir sur la société sont : (1) la volonté du peuple d’imposer des limites à sa puissance ; (2) la capacité des organisations et institutions indépendantes à retirer collectivement les sources du pouvoir ; et (3) l’habileté de la population à refuser son consentement et son assistance.

Les centres du pouvoir démocratique

L’une des caractéristiques des sociétés démocratiques est qu’il y existe, indépendamment de l’État, une multitude de groupes et d’institutions non gouvernementales. Ce sont, par exemple, les familles, les organisations religieuses, les associations culturelles, les clubs sportifs, les institutions économiques, les syndicats, les associations d’étudiants, les partis politiques, les communautés villageoises, les associations de quartier, les associations de défense des droits de l’Homme, etc. Ces entités sont importantes car en poursuivant leurs objectifs propres elles contribuent à satisfaire des besoins sociaux.

De plus, elles ont une grande utilité politique. Elles structurent les groupes et les institutions à travers lesquelles les personnes peuvent exercer une influence sur la direction de leur société et résister aux autres groupes ou au pouvoir lorsque ceux-ci semblent nuire à leurs intérêts, à leurs activités, ou à leurs objectifs. Des individus isolés, qui ne sont pas membres de tels groupes, n’ont généralement pas la capacité d’exercer une pression significative sur la société, encore moins sur le gouvernement, et certainement pas sur une dictature.

Par conséquent, si l’autonomie et la liberté de ces entités peuvent être limitées par les dictateurs, la population sera relativement impuissante. De plus, si ces institutions et groupes peuvent être contrôlées par le régime central ou remplacées par de nouvelles plus soumises, elles peuvent aussi être utilisées pour dominer à la fois les membres de la société et les secteurs occupés par les différentes institutions.

Néanmoins, si l’autonomie et la liberté de ces institutions civiles indépendantes (hors du contrôle gouvernemental) peuvent être maintenues ou reconquises ugta par exemple, elles sont très importantes pour la mise en œuvre de la défiance politique. Le trait commun des cas de dictatures désintégrées ou affaiblies a été la courageuse application massive de la défiance politique par la population et ses institutions.

Comme nous l’avons vu, ces centres de pouvoir procurent les bases institutionnelles à partir desquelles la population peut exercer une pression ou résister aux contrôles dictatoriaux. Par la suite, ils feront partie des structures indispensables à une société libre. Leur indépendance et leur croissance sont un prérequis au succès des luttes de libération.

Si la dictature a largement réussi à détruire ou à contrôler ces groupes sociaux indépendants, il sera important pour les résistants d’en créer de nouveaux ou de rétablir un contrôle démocratique sur les groupes qui survivent ou sont partiellement contrôlés. Pendant la révolution En Pologne, à la fin des années 1980, les ouvriers firent vivre le syndicat Solidarnosc et, parfois, prirent le contrôle de syndicats officiels dominés par le parti communiste. De tels développements institutionnels peuvent avoir des conséquences politiques très importantes.Je suggere que les syndicats autonomes rejoingnent l'UGTA et s'en emparent

Evidemment, rien n’indique qu’il est aisé d’affaiblir ou de détruire entierement la dictature, ni que toutes nos actions seront couronnées de succès. Tout cela ne signifie certainement pas que la lutte se fera sans pertes, car ceux qui sont encore au service des dictateurs vont probablement contre-attaquer afin d’obliger la population à être de nouveau coopérative et obéissante.

Ces perspectives sur le pouvoir montrent néanmoins que désintégrer délibérément cette dictature est possible. Elle porte en elle les genes de sa vulnerabilité qui le rendent hautement vulnérable à une campagne de défiance politique bien menée. Examinons-les plus en détail.

Le faiblesses de la dictature

La police politico militaire paraissait invulnerable. Les services de renseignements, la police, les forces militaires, les prisons, les camps de detention secrets et les escadrons de la mort sont sous le contrôle d’un petit nombre de personnes qui demeurent encore relativement puissantes. Leur capacité de nuisance n'est pas negligeable mais elles ont perdu une grande partie de leur soutien qui a rejoint le camp de la revolution, l'etat major de l'armée avec tous les moyens imaginables dont ces mercenaires se servaient en toute complaisance et impunité

En comparaison, les forces revolutionnaires parceque pacifiques apparaissent extrêmement faibles, inefficaces et impuissantes. Ce sentiment d’impuissance face à l’invulnérabilité du système rend improbable l’émergence d’une opposition efficace. Mais ceci ne suffit pas, il faut aller plus loin.

Aussi impitoyable qu'elle n'en a l'air,cette dictature oligarque peut etre facilement vaincue si nous decouvrons son talon d'achille ,elle sera vaicue a moindre frais et tres vite si ses faiblesses sont bien identifiées.

1. Le personnel et les ressources qui leurs etaient affectés à des tâches speciales ne sont plus disponibles, du moins selon la position officielle de l'etat major de l'ANP.

2. La coopération d’une multitude de gens, de groupes et d’institutions leur est inaccessible.

3. les mythes et symboles de leur systeme s'est eteint a jamais,ils commencent a gouter aux ameres realités de vivre en citoyen justiciable au meme titre que mr tout le mond.

4. Des conflits institutionnels internes, des rivalités ou hostilités personnelles vont venir nuire au fonctionnement de la dictature et même la déstructurer.

5. La hiérarchie de la dictature est fortement - instable. Les individus ne restent pas au même niveau, ils peuvent monter ou descendre des échelons ou même être complètement écartés et remplacés.

6. les forces militaires peuvent profiter de situations pour atteindre leurs propres objectifs, même contre la volonté du dictateur en place, y compris par un coup d’État.

7. Si la dictature est récente, elle a besoin de temps pour devenir stable.Ceci dans le cas ou ce qui s'est passé le 2 mars "l'appel de l'em de l'armée a l'application de l'article 102 aura ouvert l'ere d'une nouvelle dictature en algerie".Donc pas de repit et pas de repos jusqu'a la réalisation de nos objectifs fondamentaux.

8 Avec le volume incroyable de décisions que devront prendre quelques personnes en un laps de temps tres court peut les exposer a des erreurs de jugement ,erreurs politiques ou actions qu'ils auront a entreprendre.

9. Si, pour éviter ces dangers, le régime décentralise les contrôles et les pouvoirs de décision, il perd de sa maîtrise sur les leviers centraux du pouvoir.

Attaquer les faiblesses de la dictature

Connaissant ces faiblesses fondamentales, la revolution pacifique devra les attaquer sans relache, jusqu'au changement radical du systeme

en conclusion, malgré sa force apparente,la dictatures a des faiblesses, des inefficacités internes, des rivalités personnelles, des inefficacités institutionelles et des conflits entre organisations et services. À la longue, ces faiblesses tendent à rendre le régime moins efficace et plus vulnérable aux changements et à une résistance délibérée. Il ne réussit pas à accomplir tout ce qu’il veut. Ainsi, par exemple, certains ordres directs d’Hitler ne furent jamais executés car ceux auxquels ils étaient adressés refusaient . Le régime dictatorial peut ainsi s’écrouler très vite.

La lutte pacifique que nous avons choisi est complexe et multiforme. Son arsenal inclut des armes de nature psychologique, sociale, économique et politique qui sont maniées par la population et les institutions sociales, protestations, grèves, non-coopération, boycotts, désaffection ou pouvoir du peuple. Elles s’appuient sur ce besoin vital du pouvoir de disposer de la coopération, de la soumission et de l’obéissance de la population et des institutions sociales. La défiance politique, contrairement à la violence, sert justement à tarir ces sources de leur pouvoir.

Les armes non violentes et la discipline non violente
L’erreur commune des campagnes de défiance politique improvisées a été de miser uniquement sur une ou deux méthodes, telles que les grèves et les manifestations de masse. En fait, il existe une multitude de méthodes qui permettent aux stratèges des organisations de résistance de concentrer ou de disperser le mouvement en fonction des besoins.

il y a prés de 200 méthodes spécifiques d'actions non violentes "pacifiques" et peut être plus et dans le prochain chapitre de cette contribution a notre historique révolution pour l'humanité, je choisirais celles qui nous seront les plus adaptées a nos spécificités et je les soumettrais a nos lecteurs ou frères d'armes.

djamal lalileche membre du conseil de la LADDH "canal historique"

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