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Message par lalileche Dim 23 Fév - 15:04

Lorsque par un hasard de l’histoire, Bouteflika a été évincé de la sphère politique, il fit serment de punir ces «généraux félons» qui ont osé lui refuser la succession de Boumediène pour le contraindre à une «traversée du désert», en réalité un repli tactique dans un ranch du Moyen-Orient. Une occasion en or se présenta à lui lorsque des militaires et des décideurs politiques se mirent en quête d’un chef d’Etat en mesure de redresser l’Algérie, rendue exsangue par le terrorisme.

Un fléau que Bouteflika n’a pas combattu, refusant le poste de Président en 1993, ce que ne firent pas Mohamed Boudiaf, un des initiateurs de l’insurrection du 1er Novembre 1954, et Liamine Zeroual. Le premier paya de sa vie son engagement désintéressé pour le sauvetage de l’Algérie ; le second sut se retirer du palais d’El Mouradia dès qu’il constata la trahison de son entourage. Vite, Bouteflika mit en branle un processus de règlement de comptes avec ces généraux qui lui préférèrent Chadli Bendjedid en 1980. Le point d’orgue fut la récente opération Présidence-FLN-DRS qu’il régla comme du papier à musique. Il a tiré toutes les ficelles, bernant l’ensemble de la classe politique et des experts.

L’intronisation de Bouteflika en 1999 se fit dans la fraude éhontée, ce qui contraignit tous ses adversaires à se retirer de la compétition. La tricherie électorale devint une constante en 2004 puis en 2009, et bien entendu elle le sera à une toute autre échelle lors du scrutin d’avril 2014.

Par atavisme, toutes les institutions de l’Etat, à leur tête le gouvernement et son chef, vont s’aligner, chacune dans son domaine, «derrière le président-candidat». Participeront activement à la fête du quatrième mandat les deux ou trois partis politiques traditionnellement alliés, à leur tête le FLN et le RND, et la dizaine de formations nouvellement créées pour cela il y a deux années et dont quelques-unes ont vu leur chef promu au rang de ministre. Se joindront à la mascarade, et cela dans tout le pays, des centaines de «groupes de soutien» sponsorisés par les autorités locales qui offriront la logistique et les autorisations nécessaires. Ne seront pas en reste les médias publics, renforcés cette fois-ci par quelques télévisions privées, pâles copies de l’ENTV.

L’argent de la «chkara» (dinars à pleins sacs) va s’incruster dans les rouages de la «campagne électorale». Parce qu’ils analysent mieux que tous les experts réunis les conjonctures politiques et économiques, les barons de l’informel ont compris que jamais leurs intérêts n’ont été aussi florissants que durant les années Bouteflika. A contrario, tous les clignotants économiques du pays sont au rouge du fait de la mauvaise gouvernance, de la corruption à large échelle et de la gabegie.

A flots ininterrompus, l’argent public est parti dans des opérations sociales à visées électoralistes ou destinées à protéger le régime des émeutes sociales. Celui-ci a puisé sans compter – et puise encore – dans le bas de laine alimenté par les ressources tirées des ventes d’hydrocarbures (en chute), hypothéquant le devenir des nouvelles générations. Mais que vaut le sort de 40 ou 50 ou 60 millions d’Algériens devant les caprices d’un monarque autocratique ?
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